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Histoire

Population : 19 290

Superficie : 10,640 km²

Lisez l'article paru en mai 2015 dans The Montreal Gazette (PDF)


Benjamin_Disraeli_by_Cornelius_Jabez_Hughes,_1878_300pxLa ville a été nommée en l'honneur du comte de Beaconsfield, Benjamin Disraeli, et ses racines historiques remontent à 1698. Doté d'un statut de corporation en 1910, il a constitué pendant une quarantaine d'années une communauté semi-rurale avec ses chalets d'été.

Dès l'amorce de sa transformation en une collectivité résidentielle vers la fin des années cinquante, la croissance de Beaconsfield s'est effectuée de façon ordonnée et bien planifiée.

Beaconsfield possède un territoire s'étendant sur 1 050 hectares ( 2 600 acres). L'aménagement soigné en fait un endroit tranquille où les résidences unifamiliales, les parcs et les rues bordées d'arbres invitent à la promenade à pied et à bicyclette. Un système de transport routier et aérien d'accès facile relie ce paradis de banlieue aux centres d'affaires et de vacances du monde entier.

La municipalité possède des installations de premier plan qui répondent aux besoins de tous les groupes d'âge, telles qu'un centre récréatif doté d'une patinoire de dimension réglementaire, d'une piscine semi-olympique, d'un gymnase et d'un centre pour les jeunes. La bibliothèque attire une grande clientèle composée de jeunes et de moins jeunes qui viennent y apprécier ses riches collections et ses excellents services de référence.

Située sur les rives du lac Saint-Louis, Beaconsfield jouit d'espaces verts donnant sur le bord de l'eau. Le parc Saint-James et le parc de l'édifice historique Centennial, le très pittoresque centre culturel de la municipalité, constituent des endroits privilégiés pour les sorties en famille. Les adeptes d'activités de plein air bénéficient également de trois rampes d'accès à l'eau, deux clubs de navigation de plaisance et de nombreux parcs, terrains de jeux et terrains sportifs avoisinants.

La qualité exceptionnellement élevée du niveau de vie que vous retrouvez dans cette collectivité provient d'une tradition de gouvernement responsable et de participation des citoyens qui existe depuis longtemps.

Plusieurs programmes sociaux, culturels et sportifs de Beaconsfield sont dirigés par des organismes bénévoles locaux appuyés par la municipalité aux niveaux administratif et technique.

Résolue à sauvegarder la qualité de vie de ses citoyens, Beaconsfield s'est joint au Réseau des Villes et Villages en santé, un mouvement international parrainé par l'Organisation mondiale de la santé qui favorise la collaboration entre tous les secteurs communautaires. Au cours des dernières années, la Ville a travaillé en étroite collaboration avec ses résidents soucieux de protéger l'environnement dans le but de freiner l'usage de pesticides et d'encourager l'adoption de pratiques proactives telles que le recyclage, le compostage et l'élimination sécuritaire des déchets dangereux.

Souvent à l'avant-garde, Beaconsfield a été honoré récemment pour le rôle qu'elle a joué dans la planification des mesures d'urgence grâce à sa participation déterminante pour créer une entente intermunicipale sur la sécurité civile, laquelle a été entérinée par les services des travaux publics des municipalités avoisinantes.

Les administrateurs de Beaconsfield se tournent vers l'avenir avec une perspective historique de gouvernement responsable. La situation financière saine de la ville, ses efforts à réduire le fardeau fiscal des contribuables et la valeur croissante du secteur immobilier font des résidences de Beaconsfield des investissements sûrs.

Néanmoins, l'élément qui la distingue le plus constitue certes les gens qui la composent. Tous les aspects de la vie témoignent d'une participation bénévole de ses résidents : un effort combiné visant à conserver le charme singulier de Beaconsfield.

 

Portrait statistique détaillé

Consultez un portrait détaillé de la municipalité réalisé par la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM).

Il contient une foule de statistiques intéressantes sur la Ville de Beaconsfield, que ce soit sur le logement, l’environnement, le transport et encore plus. Cliquez ICI

13_thomson_point bookmobile new_radar_1975 lady_on_path_to_water_centennial 1940s
valois_belles 1912 mayor_perron 1925

Mayor Perron 1925
  • Le premier procès verbal de la Ville de Beaconsfield date du 1er juillet 1910.
  • Les assemblées ont lieu à la salle de la maison d’école Beaurepaire. Cette salle est louée par le Conseil de Ville, et elle est située au Rang du Haut du Fleuve.
  • Le premier employé de la Ville de Beaconsfield est J.L.Vital Mallette, secrétaire-trésorier, son salaire est de 15,00 $ par mois.
  • Le 12 juin 1911, M. Mallette donne sa démission. On le remplace par Jean Marie Valois, à 15,00$ par mois.  En juillet 1911, M. Mallette est réembauché à 300,00 $ par année. En 1912, son salaire est de 420,00 $ par année.
  • On embauche, également, un constable, Monsieur Beaton.
  • Les premiers comités permanents mis en place sont le Comité des chemins, le Comité d’aqueduc et d’éclairage, et, pour le Comité des finances, un avocat en fait partie.
  • Le Comité des chemins engage un inspecteur des bâtisses, nommé Monsieur Harold E. Shorey au salaire de 50,00$ par année.
  • Un permis de construction ou autre, coûte 2,00 $
  • Un ingénieur, Monsieur B. Boulay,  des Cité et District de Montréal (terme utilisé dans le procès verbal), est consultant pour la Ville de Beaconsfield.
  • La grande préoccupation du Conseil, est la construction de chemins.
  • On engage un homme pour couper  les herbes le long des différents chemins.
  • En 1912, Monsieur Napoléon Legault est nommé inspecteur agraire de la Ville de Beaconsfield, au salaire de 25,00$ par année.  Son travail est sous la juridiction du Comité des chemins, et se terminera le 1er octobre 1913.
  • En 1914, le commissaire de l’école, où a lieu les assemblées du Conseil de Ville, demande 60,00$ par année pour laver la salle en question.  La Ville offre 50,00 $.
  • Un citoyen de Beaconsfield fait une offre à la Ville : un emplacement gratuit pour y construire un hôtel de ville ou autre bâtisse municipale sur la rue Woodland. Le Conseil remercie.
  • Un officier, spécialement nommé par la Ville, aura le devoir de surveiller l’observance du règlement no. 46. Pour non observance, il y a 40,00 d’amende, et les frais, ou possibilité de 2 mois d’emprisonnement.
  • Pendant les années de crise économique mondiale, 1929 à 1939, il y a des programmes pour venir en aide aux chômeurs. Ces programmes sont organisés par le gouvernement du Québec.  Les travaux visés par la Ville sont les trottoirs, les fossés, le nivelage et la réparation des chemins.
  • Ces chômeurs sont payés 0.20 de l’heure pour travailler 6 jours par semaine, 6 heures par jour.
  • À cette époque, on mentionne le nettoyage des lampes de rues.  
  • En 1934, la Ville demande des soumissions pour les travaux des chemins d’hiver, herse à chevaux.  Par  exemple, 1 homme et 4 chevaux coûtent 1,25 $ de l’heure, et 2 hommes et 2 chevaux coûtent 0,75 $. Ces prix sont pour le plus bas soumissionnaire.
  • Un autre soumissionnaire demandait le double.
  • Ces attelages sont à la demande du surintendant municipal qui aura la surveillance directe sur l’entretien des chemins d’hiver.
  • En 1941, pour nettoyer la patinoire, le prix était de 3,50 $.
  • En 1941, on mentionne : aucun employé de la Ville, payé à l’heure, n’est considéré comme permanent et, par conséquent, ils viennent sous l’empire de la loi de l’assurance chômage.
  • En 1941, Zéphirin Lafrance fit application pour la position d’assistant surintendant, et la Ville répond que la position n’existe pas.
  • À cette période,  la Ville décide d’acheter des gants de caoutchouc et des ceintures de sécurité pour les employés municipaux.
  • **Texte rédigé par Camilla Gagnon, archiviste pour la Ville de Beaconsfield

beaconsfield-crest_300BEAUREPAIRE
Les Sulpiciens accordèrent la première concession à Beaconsfield à Jean Guenet, le 18 mai 1678. Elle se trouvait sur les bords du lac Saint-Louis, à la Pointe Beaurepaire, bordée de chaque côté par des terres non-concédées. Le 28 novembre 1694, Jean Guenet ajouta à ses possessions les huit arpents jouxtant la partie ouest de Beaurepaire, connue sous le nom de « Pointe Anaouy », ancien nom indien. Guenet appellera sa concession « Beaurepaire ». Depuis 1677, Jean Guenet est un marchant bien en vue à Ville-Marie. Son travail d’importateur l’amène à voyager en France à l’occasion. Guenet est aussi contrôleur des domaines du Roi et percepteur des redevances des Seigneurs de l’île de Montréal.

Le 1er mai 1760, Anne-Étiennette Milot, petite-fille de Jean Guenet, vend sa partie de la ferme de Beaurepaire à Louis Normandin Lamothe et Charlotte Guenet, ses oncle et tante. En 1765, Amable Curot, marchand de Montréal, a déjà acheté les parties des autres héritiers et en 1769 devient l’unique propriétaire du domaine. Il fit construire une grande maison de pierre. Cette maison est située au 13 Thompson Point. En 1780, la propriété est vendue à l’encan à Pierre Vallée et Étienne Navard de Saint-Dizier. Ils la vendront à Rosseter Hoyle en 1790. Celui-ci meurt la même année et Léon St-Germain acquière le domaine qui passera entre les mains d’un M. LeBlanc par mariage à la veuve de St-Germain. Peter Lynch mariera la fille de M. LeBlanc. C’est finalement Oliver Berthelet qui vend en 1864 à James Thom(p)son, riche marchant de Montréal.
En peu de temps, les résidents anglophones le long du lac et à Montréal oublient l’ancien nom et la propriété devient connue sous le nom de « Thompson’s Point ». Mais Thom(p)son décida que son domaine ne porterait pas le nom « Thompson’s Point » mais bien « Beaurepaire ». Ainsi le nom historique demeure jusqu’à nos jours. Beaurepaire et la Pointe Anaouy font partie de la Paroisse de Pointe-Claire.

LE GROVE
L’édifice du « Grove » situé au 26, chemin Lakeshore, fut construit par Paul Urgèle Gabriel Valois en juillet 1810, utilisant des pierres d’une carrière locale; les murs atteignent près d’un mètre d’épaisseur. M. Valois, membre de la classe bourgeoise, utilise sa maison comme siège de comté. Il était descendant de Jean-Baptiste Valois (1728-1806) qui avait acquis des terres sur les bords du lac Saint-Louis et qui fonda le village de Valois.
M. Menzies occupe la propriété du « Grove » durant les années 1870 et nomme sa propriété « Beaconsfield Vineyards », en l’honneur de son ami le Premier ministre d’Angleterre, Benjamin Disraeli, que la reine Victoria nomma « Earl of Beaconsfield » en 1876. D’où l’origine du nom de la ville de Beaconsfield.

Durant ses années comme propriétaire, M. Menzies développa son domaine Beaconsfield en construisant un certain nombre de chalets. Il planta un vignoble en 1877 mais l’aventure prit fin en 1881 et la propriété fut vendue à l’encan. En 1881, une parcelle de la propriété est vendue comptant par W.E. Shaw à l’évêque de Montréal pour la somme de 248,22 $ et sur cette parcelle est construite la première église protestante à Beaconsfield, St. Mary’s In the Field (anglicane). Elle était située sur la rue Old Church. Cette église fut démolie en 1944.

En 1891, la propriété du Grove avec sa vieille maison de pierre passe entre les mains de Frank Upton qui la transforme en agréable station estivale, construisant une annexe et des chalets contigus. Depuis 1810, la partie est de la propriété sur le bord du lac est utilisée comme club nautique privé et en 1891, M. Upton lui donne le nom de « The Beaconsfield Boating Club ».
En 1939, la propriété du Grove est vendue à Claude Hoskin et en 1965, la ville de Beaconsfield l’acquière. Elle loue l’emplacement nautique au Club de Yacht Beaconsfield.

LA FAMILLE DRUMMOND
À peu près un quart de mille à l’ouest du boulevard Saint-Charles sur le bord du lac, une grande maison appartenait à M. Mainwaring vers 1893, puis il la vendit à Huntly Drummond en 1894; une maison voisine située sur Manresa appartenait à son frère Arthur Drummond. Tous deux sont les fils de Sir George Drummond. Sir George Drummond avait acheté deux ou trois fermes s’étendant vers l’ouest à partir du boulevard St-Charles, du bord du lac, traversant les voies ferrées jusqu’aux limites de la première ferme dans le sens est-ouest sur le boulevard St-Charles,  soit la limite nord actuelle de Beaconsfield. Les grands édifices de la ferme étaient situés au nord de la voie ferrée et à peu près à deux cents mètres à l’ouest de la gare du Canadien Pacifique. Le nom de la propriété était « Huntlywood ». En 1912, cette propriété est achetée par Sir Montague Allan et renommé « Allancroft ».

CARTE DE 1879 de HENRY OPKINS
Sur la carte de l’île de Montréal de Henry Hopkins datant de 1879, nous comptons environ 46 maisons à Beaconsfield, toutes situées le long du chemin du bord du lac. Le seul autre chemin sur la carte est la montée Saint-Charles. Cette carte indique le nom des familles propriétaires des fermes :
Fermes numéros 1 et 2 - N. Valois
Fermes numéros 3 et 5 - John Angell
Ferme numéro 4  - L.B. Daoust
Ferme numéro 6  - Joseph Allard
Ferme numéro 7  - James Thompson
Ferme numéro 8  - David Valois
Ferme numéro 9  - Rémi Legault
Ferme numéro 10  - T. Rabeau
Ferme numéro 12  - Pierre Neveu
Ferme numéro 13  - E. Brunet
Ferme numéro 14  - I. Pilon
Ferme numéro 16  - J. Daoust
Fermes numéros 17 et 18 - G. Duclos
Ferme numéro 17, au nord de la voie ferrée - Chas. Barbeau
Fermes numéros 19 et 20 - Mrs. A. Charlebois
Ferme numéro 21  - P. Pilon
Ferme numéro 22  - Mrs. J.B. Neveu
Ferme numéro 24  - M. Lefebvre
Ferme numéro 25  - E. Brunet
Ferme numéro 27  - L. Dagenais
Ferme numéro 29  - F.X. Goyer
Ferme numéro 29A  - P.F. Cavalier
Ferme numéro 30  - Jos. Daoust
Ferme numéro 31  - J.H. Menzies
Ferme numéro 32  - U. Valois
Ferme numéro 33  - E. Duchesneau

PREMIÈRES ÉCOLES
Dans les années 1890, les enfants anglophones allaient à l’école dans la maison de M. John Milton Angell, 515, chemin Lakeshore, qui a été détruite par un incendie en 2002. Lorsque l’école Cedar Park fut construite à Pointe-Claire en 1895, environ 15 enfants protestants seront transportés à cette école. En 1923, l’enseignement est fait aux enfants par Mlle Hock dans une école d’une seule pièce, située au coin de l’avenue Fieldfare et de la rue Pine. Cet édifice est maintenant une résidence privée. En 1924, une école moderne en brique est construite au coin de Fieldfare et Church, et cet édifice agrandi en 1950 fut plus tard utilisé comme siège pour l’administration de la West Island School Commission. En 2006, l’agrandissement de 1950 est démoli et l’édifice original est incorporé dans un nouvel édifice à appartements pour personnes agées appelé « Les Jardins Beaurepaire ».

Selon certains citoyens, la première institutrice à Beaconsfield, dans les années 1880, fut Mme Émilie Pilon, dans une maison maintenant démolie, au 390, chemin Lakeshore. En 1870, Pierre Neveu achète la ferme 12 et en 1892 en vend une parcelle pour la construction d’une école catholique. L’école fut construite en 1893 et l’enseignement se donnait pour les enfants francophones et anglophones, jusqu’en septième année. Après la septième, les garçons marcheront jusqu’au collège de Pointe-Claire alors que les filles seront pensionnaires au couvent de Pointe-Claire. En 1947, une nouvelle école est construite sur l’avenue Neveu, puis agrandie. C’est en 1957 que le nom St. Joseph est donné à la portion anglophone alors que la portion francophone portera le nom St-Rémi.

CHEMIN DE FER
En 1853, le rail du Grand Tronc sépare Beaconsfield en deux. Le Canadien Pacifique suivra plus tard. La gare actuelle de Beaconsfield fut construite en 1905 et l’abris de la gare de Beaurepaire, en 1904.

LES DÉBUTS DE LA VILLE DE BEACONSFIELD
La Ville de Beaconsfield fut incorporée le 4 juin 1910 par l’Acte I, George V, Chapitre 62. La première réunion du Conseil eut lieu le 2 juillet 1910 dans la petite école de Beaurepaire. Le maire Joseph Léonide Perron présida la réunion. Les échevins présents étaient : Wilfred Dagenais, James Dougall, A.H. Hutchins, T.W. Lamb, Albert Pilon and Charles L. Shorey.  Le secrétaire-trésorier était J.V. Mallette.
Le recensement de 1911 établit la population de Beaconsfield à 375 personnes, 60 familles dans 60 maisons. La population en 1921 a augmenté de 70% à 578. En 1951, elle est de 990; en 1953, de 3,070; en 1957, elle monta à 6,600; en 1960, à 9,500 et en 1967 à 16,800. Au tournant du 21e siècle, elle est stable juste au-dessous de 20,000.

Au moment de l’incorporation de la Ville, les rues suivantes existaient :
Montée Saint-Charles
Chemin Lakeshore – le chemin du Roi
Avenue Woodland – le chemin de la gare
Place Beaurepaire – sur la Pointe Thompson
Avenue Kirkwood
Chemin (Old) Church

En 1911, le boulevard Beaconsfield est construit de Pointe-Claire à l’avenue Woodland et sera complété jusqu’à Baie d’Urfé en 1913. Le chemin Lakeshore entre la ferme 12 et le boulevard Saint-Charles est définitivement fermé en 1928.
En 1914, Beaconsfield passe une résolution pour la construction d’une centrale électrique afin de fournir l’électricité à ses citoyens. De 1915 à 1922, Beaconsfield fournit l’électricité à la ville de Baie d’Urfé. En 1930, Beaconsfield vend sa centrale électrique à la compagnie « Montreal Light, Heat & Power » pour 20 000 $.
Jusqu’en 1957 alors que Beaconsfield vote une résolution pour l’installation d’aqueduc et d’égouts, la ville est pourvue en eau grâce à des puits. Il y avait un château d’eau sur échasses au bas de l’avenue Kirkwood avant 1899. Cette eau n’était pas potable. L’eau potable pour ce secteur était pompée à la main à la gare de Beaconsfield et transportée en bouteilles. J.A. Legault en 1952 installe un aqueduc, pompant l’eau directement du lac. Il desservait le chemin Jasper, l’avenue Pilon et une partie du chemin Lakeshore. Plus tard, les constructeurs installèrent des puits aux endroits suivants :
Chemin Brentwood, entre le 67 et le 75
393, rue Church
167, boulevard Beaconsfield
190, boulevard Beaconsfield
64, promenade Sweet Briar
123, promenade Evergreen
116, promenade Lincoln
Et il y avait deux puits sur la rue Larch où se trouvent présentement les blocs appartements.

VILLAGE DE BEACONSFIELD
Il est intéressant de se rappeler qu’il y avait une cour à bois, six maisons, un hôtel de 15 chambres et salle de réception, des écuries, une taverne et un bureau de poste près de la gare Beaconsfield, qui ont été détruits par le feu en 1931. Lors de cet incendie, la gare du C.N. brûla aussi. Une seule maison fut reconstruite; elle fut expropriée en 1942 pour la construction de l’autoroute 20.

LE BOOM IMMOBILIER DU MILIEU DU XXe SIÈCLE
En 1950, une résolution est passée au sujet du développement de la propriété du Gables Court connue comme la propriété Drummond de la Mount Royal Building Company Ltd.
La Ville se développe de plus en plus rapidement et les permis de construction sont obtenus sur les rues suivantes :
Boulevard Lakeview, au nord du chemin de fer -1930
Chemin Westcroft     -1933
Avenue Pilon      -1948
Chemin Devon et York, connu sous le nom Kensington Gardens - 1951
Chemin Jasper (Legault)    -1951
Angell et Madsen     -1953
Le quartier Forest Garden    -1954
 (quoiqu’il y avait déjà quelques maisons sur la rue Sherbrooke en 1950)
Le quartier Drummond Park    -1955
Sweet Briar et le quartier Elizabeth Gardens  -1953
Le quartier Edgewood Village   -1960
Le quartier Beacon Hill    -1962
Le quartier Sherwood     -1963

LES ÉGLISES DE BEACONSFIELD ont été construites comme suit :
Christ Church (anglicane)  - avenue Fieldfare 1962
Beaurepaire United Church - avenue Fieldfare 1955
St. Mary’s Church (anglicane) vendue depuis – boulevard St-Charles 1958
St. Edmund’s (catholique) - boulevard Beaconsfield 1961
Beaconsfield United  - chemin Woodside 1960
Briarwood Presbyterian - boulevard Beaconsfield 1963

LES ÉCOLES sont construites comme suit :
École primaire St-Rémi   -1947
Beaconsfield Elementary (Place Cartier) -1953
Beaconsfield High    -1958
Allancroft Elementary (désaffecté en 2006) -1960
St. Paul’s     -1962
Christmas Park    -1963
John F. Kennedy    -1964
Beacon Hill     -1966
Windermere Elementary (Sherwood Forest) -1969
Briarwood (École Primaire Beaconsfield) -1950s
St. Edmund Elementary   -1967

LE CLUB DE GOLD BEAUREPAIRE ouvrit en 1926, à l’extrémité nord de l’avenue Woodland. Les golfeurs y ont joué jusqu’à la fin des années 1990 lorsqu’il commence à être divisé en lots résidentiels.

LES PARCS
En 1937, Alex Edwin Christmas fait don à la Ville du parc Christmas afin d’être utilisé à des fins récréatives. C’est le premier parc à Beaconsfield.

Le parc Memorial a été acheté de la succession J.L. Perron en 1945 pour la somme de 5 000 $.
Le parc Beaconsfield Heights a été acheté de Frank Kovack en 1950 pour 2 850 $.
Le parc Rockhill Crescent a été acheté de Paquette Builders en 1959 pour la somme de 9 600 $.
Tous les autres parcs et espaces verts ont été cédés à la ville par les constructeurs qui devaient donner 5% de la superficie développée pour parc.

HÔTELS DE VILLE ET ÉDIFICES MUNICIPAUX
En 1924, les héritiers de James Armstrong donne à la ville la propriété située au 450, chemin Lakeshore, maintenant le parc James-Armstrong. De 1930 au 31 décembre 1964, l’édifice a été utilisé comme Hôtel de ville. Le département de la police et des pompiers l’occupe jusqu’à sa démolition en 1982 alors que le nouveau poste de pompiers est construit sur la promenade Beaurepaire juste à l’ouest des travaux publics. Les réunions du Conseil de ville et la court municipale se déroulent à l’édifice qui était située au 140, boulevard Beaconsfield, de 1959 à 1964, alors que l’édifice est cédé à la bibliothèque de Beaconsfield.

En 1960, la ville passe un règlement afin de créer un centre municipal et des plans sont commencés en 1964 pour acheter cette zone. L’achat des terrains est complété en 1966. Le Centre récréatif ouvre ses portes en 1975.
Le magnifique site sur le bord du lac Saint-Louis immédiatement à l’ouest du parc Memorial appartenait au premier maire de Beaconsfield, J.L. Perron. En 1940, la succession Perron vend la propriété à Léo Dandurand, une personnalité sportive bien connue de Montréal. Il y construit sa maison. En 1956, M. Dandurand vend la propriété à Marian Hall Incorporated. De 1956 jusqu’à sa vente à la ville de Beaconsfield en 1964, il sert de centre de réforme pour filles. La ville y déplace son personnel administratif et son département d’ingénierie en janvier 1965. En 1967, le conseil municipal décide que l’édifice sera utilisé comme centre communautaire nommé Centennial Hall et des plans sont complétés pour un nouvel édifice servant d’hôtel de ville et de bibliothèque, au 303, boulevard Beaconsfield, ouvert au public en 1968.

Voici LA LISTE DES MAIRES depuis l’incorporation de la ville :
1910-1916 J.L. Perron
1916-1918 George V. Crowdy
1918-1928 James S. Brierley
1928-1936 James W. Shaw
1936-1940 Hugh Charles Hillrich
1940-1942 Stanislaus L. Paquin
1942-1947 James Émile Côté
1947-1950 John E.H. Stethem
1950-1952 Llewellyn Parry
1952-1956 John E.H. Stethem
1956-1959 R.S. Turnham
1959-1960 R.M. Gibb
1960-1982 Edwin M. Briggs
1982-1990 Patricia Rustad
1990-2003 Roy Kemp
2003  Anne-Marie Parent
2003-2005 Ann Myles
2005-2009 Bob Benedetti
2009-2013  David Pollock
2013-présent  Georges Bourelle

 

Le Lieutenant gouverneur en conseil, en vertu du Paragraphe 3, Article 15, Chapitre 193 des Statuts du Québec 1964 accorda les Lettres Patentes créant la VILLE DE BEACONSFIELD prenant effet le 23 février 1966.

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Texte original du 1 juillet 1967 : Sources : les informations sur l’histoire de Beaconsfield ont été obtenues de résidents de longue date de la ville, ainsi que de coupures de journaux et du livre intitulé : « Lake St. Louis Old and New » de Désiré Girouard, imprimé en 1893
Texte révisé et mis à jour en août 2011 par Pauline Faguy-Girard, avec l’aide du livre « Beaconsfield et Beaurepaire » écrit par Robert L. Baird et Gisèle Hall, impression de 1998, et de notes personnelles, ainsi que des archives de la ville de Beaconsfield.

 

Premiers contrats de bail :

Procès-verbal de 1910

armoirieArmoiries (Analyse ayant servi à la conception des armoiries de la ville de Beaconsfield, Québec, Canada) :

  • Le blason : Le design fait allusion aux armes parlantes en employant le nom de Beaconsfield
  • L’emblème : Le château fut conservé du premier insigne officiel.  C’est une adaptation de l’emblème du Très Honorable benjamin Disraeli, compte de Beaconsfield, d’après qui la ville fut nommée.  La couronne canadienne est insérée pour symboliser qu’il s’agit d’une municipalité canadienne.

La devise : La devise FORTI NIHIL DIFFICILE, qui veut dire RIEN N’ EST DIFFICILE POUR LE BRAVE, a également été reprise de l’insigne prcédent.  C’était la devise du compte de Beaconsfield.

  • Le vert : La fertilité
  • La couronne royale : appuyée sur le cimier.
  • Blasonner : Interpréter les armoiries.

Texte tiré de Beaconsfield et Beaurepaire de Robert L. Baird et Gisèle Hall, 1998

Anciens maires et conseillers

Liste des archives du conseil détails...

597_lakeshore_view1La Ville de Beaconsfield est riche en histoire et il a heureusement conservé plusieurs bâtiments d'époque qui sont de fidèles témoins de ce passé. Conscient de la valeur inestimable de ce patrimoine architectural, la ville a dressé l'inventaire des bâtiments sur son territoire ayant une valeur patrimoniale.

La Ville peut compter sur l'appui précieux de la Société historique de Beaconsfield-Beaurepaire et du circuit patrimonial de l'ouest de l'Île. En somme, notre patrimoine est entre bonnes mains!

Références à consulter :

Au Québec, le jumelage intéresse autant les petites municipalités que les grandes et la taille de la municipalité n’est pas, en soi, un facteur déterminant dans la réussite d’un jumelage.

Le jumelage de municipalités constitue donc une forme plus ou moins encadrée, selon la volonté des participants, d’échanges sociaux, culturels, économiques, historiques ou sportifs entre deux communautés.

Projet de jumelage avec la Ville de Verneuil-sur-Seine en France – extrait de la résolution


Visitez le site de Verneuil-sur-Seine http://www.ville-verneuil-sur-seine.fr/